Je suis né le 8 septembre 1975. En pleine nuit.

 

Si la lecture et l’écriture sont entrées dans ma vie de façon sérieuse relativement tard, à l’adolescence, la rêverie, elle, en a toujours fait partie intégrante.

C’est au collège que je tiens entre mes mains mon premier «Livre  dont vous êtes le Héros», en même temps que je pioche dans la bibliothèque paternelle des ouvrages traitant d’occultisme et de paranormal (la collection «L’Aventure mystérieuse», notamment). Excitation de l'imagination, exploration de mondes cachés, certitude d'être détenteur de secrets oubliés...

Au lycée, je me régale des œuvres de Lovecraft, Robert Bloch, King, Tolkien, Aldous Huxley ou Charles Bukowski, tout en admirant au fil des saisons la campagne et les bois environnants, paysages tour à tour beaux, lumineux et luxuriants, ou maladifs, dénudés et inquiétants. À cette époque j’écoute en boucle le son de  Guns N’Roses, Nirvana, Iron Maiden, Helloween, Body Count, Suicidal Tendencies, et je constate que les vibrations de leurs musiques m’apportent les mêmes sensations que les lectures des Maîtres : un frémissement dans les tripes et le cerveau, l’impression d’accélérer à Mach 2, puis une douce et incomparable plénitude. Le bonheur.

Crise d’adolescence, acné, mobylette...

Je rédige mes premières nouvelles, qui demeurent encore à l’abri dans une vieille chemise cartonnée. Durant cette période j’essaie de ne pas rater un épisode des «Contes de la Crypte», et je me nourris de films d'action, d'arts martiaux, ou de science-fiction comme Predator, Terminator, Alien.

Les années passent. Université, IUT, entreprise. Je continue parfois de pondre la moitié du quart d’une histoire fantastique ou d’horreur…

2007, marié et papa, je découvre le monde bouillonnant du fanzinat et de l’édition indépendante des littératures de l’imaginaire. Mille mercis, Internet ! Je retouche quelques textes, j’en écris de nouveaux et les envoie aux comités de lecture découverts au gré de mes recherches sur la toile. Encouragé par mes publications dans divers fanzines et webzines dont la moitié à ce jour a disparu, je persévère. Parfois, je fais une infidélité à l’horreur afin d’écrire une comptine pour mes filles…

 

Quelques petits éditeurs acceptent de publier mon travail au sein d'anthologies ou en recueils. En 2011, je réunis plusieurs de mes productions (jeune public, principalement) sous le label «Ruines Noires», qui aura vocation à s’étoffer avec les années.

À ce jour, mes projets sont multiples, tant pour les adultes que la jeunesse. Ils ne se concrétisent peut-être pas aussi vite que je le souhaiterais mais le plaisir est là et c’est bien l’essentiel. Toujours, le plaisir.

 

 

L’aventure se poursuit…